Entretiens avec Ricardo tsakimp (extrait)

David :

Te souviens-tu, en 2004 lorsque Frédéric est venu en amazonie, malade, comment s'est passé sa guérison ?

  

Ricardo :

J'ai dû consulter, diagnostiquer... Il y avait pour moi, la présence des deux maladies, physique et énergétique. Il a fallu attaquer les deux camps pour le récupérer rapidement. Pour la partie physique, j'ai dû faire des massages pour le relaxer car le sang ne circulait pas normalement. Le problème était général. L'inflammation venait des organes internes et concernait toutes les parties de son corps. Il est possible que l’inflammation concerne un organe interne ou reste superficielle. C'est l'avantage de cette médecine. Elle agit dans les deux parties : physique et énergétique. Donc, j'ai pratiqué cette médecine, mais il a fallu observer et diagnostiquer au préalable. C'est pour cela qu'il a récupéré rapidement. Et je lui ai donné quelques fois... Mais le patient doit collaborer, participer à sa guérison, faire confiance au médecin. C'est primordial. Le patient doit collaborer. Il doit activer sa force et sa volonté. Et pour moi, quand il y a cette collaboration, ce n'est pas difficile. Une fois que le diagnostic de la maladie est fait, la guérison n'est pas difficile. Quand on ne s'attaque pas au cœur du mal avec la médecine appropriée, là c'est difficile. Au contraire, on complique les choses en souhaitant améliorer la santé et on risque d'affaiblir les autres organes.

 

David :

Avec la volonté du patient, peut-on tout guérir ?

 

Ricardo :

C'est un pouvoir, c'est une force. Un exemple, une personne est allongée. Si elle ne m'aide pas, je ne peux pas la soulever parce qu'elle est trop lourde. Mais si la personne que j'aide participe, si elle collabore, c'est facile. Ma manière de mieux me faire comprendre dans mes explications, c'est en prenant des exemples…Alors elle met son pourcentage de force et elle m'aide à la soulever. C'est pour cela que la volonté est primordiale, l'effort du patient, parce qu'il collabore, il met sa part... Dans la médecine occidentale c'est pareil : un médecin dit "Prend tel médicament à telle heure" Mais si le patient ne les prend pas, que se passe t'il ? Rien arrive. Sa santé se dégrade, il ne guérit pas.

David :

Tu pense qu'avec la médecine traditionnelle le patient doit croire en sa guérison ?

Ricardo :

C'est une participation que le patient doit donner pour sa guérison ; Parce que la pensée est une grande force, un pouvoir ! Pour cela c'est important. Et quand le médecin voit que le patient fait des efforts, ça lui donne du courage, ça réanime, ça donne envie de l'aider. C'est ça la différence.

David :

Pouvons-nous voir la guérison de Fréderic comme un miracle ou est-ce habituel pour toi.

Ricardo :

Pourquoi pas, mais le pouvoir de l'humain est comme un miracle, une force invisible.

L'homme a ce pouvoir et cette faculté de faire des miracles, mais pour cela, il doit conduire sa vie de manière équilibrée, il doit avoir beaucoup d'amour. C'est cela le pouvoir. L'homme qui s'est purifié peut faire des miracles. Ce n'est pas difficile, mais il faut être bon pour faire des miracles... Si je ne suis pas une bonne personne, je ne peux rien faire pour les autres, même pas pour moi ! Encore une fois, je répète, pour faire des miracles, ce n'est pas difficile. Simplement il faut être bon, il faut avoir de l'amour, respecter les lois de la Nature et là, tu as du pouvoir... Tout est possible, tout est en toi, mais il faut vouloir faire ce bien. C'est comme ça que fonctionne la médecine traditionnelle.Quelqu’un arrive gravement malade, dans le coma... combien de fois, au bout d'une demi-heure ou d'une heure de soin, il repart en marchant ? "Où suis-je ?" il demande. "Tu es chez Ricardo" "Que s'est-il passé ?" "Tu étais mort"... "Merci"... Alors, ce n'est pas difficile de faire des miracles, avec l'aide de la plante ou en aidant quelqu’un avec amour, c'est cela le miracle et ça fonctionne comme ça. Parce que le mental et l‘énergie fonctionnent positivement. Tout le corps et les éléments de l'homme sont canalisés positivement. Il émet des énergies positives pour son propre bénéfice, pour s'élever. On transmet des énergies positives pour recharger cette énergie dispersée. C'est tout. C'est cela la guérison, recharger l'énergie positive d'un autre être humain ou d'autre chose pas uniquement humaine. Cela peut se faire avec les plantes, les animaux, les minéraux.... Pourquoi les Uwishins potentialisent-ils l'énergie avec l'ayahuasca, l'eau, un liquide, qu'on donne à boire, qui fait vomir...? Ils ont une valeur, il chargent l'énergie...    

 

David :

Comment Fréderic a évolué depuis sa guérison ?

 

Ricardo :

Ses peurs, ses barrières ont disparu petit à petit au fur et à mesure que son énergie augmentait. Alors cela augmente la confiance en soi et permet de dépasser ses propres barrières. L'énergie se multiplie. Elle est comme ça : elle se multiplie. Elle envahit tout le corps et nous protège. En moi, les énergies s'activent quand je fume du tabac. Et avec le temps, avec la pratique, on crée de la confiance en soi. Il est nécessaire d'avoir une discipline de vie stricte, de faire attention à ce que l'on mange... ? Bien sûr. Fréderic sait ce qu'il ne faut pas faire quand je lui donne de l'énergie. C'est surtout un changement d'attitude. Nous devons avoir des qualités. Si je veux être bon il faut que je change surtout mon attitude négative. Il faut que je sois sensible, que j'ai de l'amour, que je sois compréhensif, tolérant. Ricardo ne peut se battre dans la rue. Les Uwishins ne sont pas comme cela. Vivre tranquillement. De la même manière, avec les aliments et avec le sexe, c'est pareil. Chaque fois que je le charge en énergie, je lui interdis certaines choses. Chaque fois qu'il accomplit cela, il augmente ses énergies. Et dans quelques années on verra. Un maître m'avait dit : "Tu seras supérieur à moi, parce que je te vois comme ça." Quand tu me seras supérieur en énergie, tu ne me nommeras pas, je ne serai plus ton maître, tu seras mon maître. Tout dépend de chacun. On doit faire des efforts, c'est vrai. Ce n'est pas facile de changer d'attitude.

David :

As-tu connu des échecs en pratiquant la médecin traditionnelle ?

 

Ricardo :

Non. Des échecs, non. Simplement Parfois un patient en phase terminale ne peut pas se rétablir, il n'y a pas de solution. Je ne peux rien faire. Je ne peux pas vous mentir, désolé, la vie est comme ça, vous êtes arrivé trop tard. Mais si vous étiez arrivé avant, j'aurai pu vous guérir. Parce que l'humain... suit son destin. L'homme peut mourir sans que ce soit son heure, son destin. Il peut vivre 10 ou 15 ans, mais si quelqu’un le tue avec une arme, il meurt parce qu'il y a eu l'intervention de quelqu’un. Mais ce n'est pas le destin. Mais il y a comme cela des interférences dans la vie, d'une personne à une autre, ou d'un animal, ou d'une machine. Quand quelqu’un arrive trop tard pour prendre la médecine, sachant qu'il a des années de vie devant lui, il peut mourir. Cela s'appelle négligence. L'homme par sa négligence peut se rendre malade.     

          

David :

Lors de tes soins, le chant est très important ?

 

Ricardo :

Oui il est très important. C'est une forme qui ne peut pas manquer. Ce sont les chants des « tsen-tsak », des énergies de la nature. Ils peuvent venir du boa, de «tsunqui» des plantes, des animaux et tant d'autres choses. Avec tout ça... nous pouvons attaquer la maladie. Par exemple, le parcours en médecine occidentale, pour une opération, qu'est qui est fait ? faire un diagnostic, une échographie, recevoir une anesthésie, après tout cela, on opère, ensuite on coud, et il y a réhabilitation. Voilà le parcours du processus pour attaquer une maladie, une maladie négative. Pour chaque maladie, les "tsen-tsak" ont la connaissance. Alors nous chantons. Et nous cherchons avec quel esprit nous pouvons combattre cette maladie. Vous avez entendu, les chants sont différents. Ce sont des chants d'autres esprits.

David :

Pouvons-nous dire qu'en énergie, nous sommes dans un monde de vibration, de fréquence ?

 

Ricardo : 

Tout est vibration, tout. Alors, ces vibrations produisent comme un circuit, des décharges. Les décharges affectent tout. Le fonctionnement de la vie physique est quasiment égal à celui de la vie spirituelle. C'est pour cela qu'un grand maître a dit: "tout ce qui est ici, est là-bas". Tout ce qu'on fait dans la vie, dans le monde physique a une incidence dans l'autre dimension, c'est la même chose, mais il n'y a pas d'échanges entre ces deux mondes... tandis qu'aujourd'hui avec un avion, on peut aller sur un autre continent, avec la voiture on peut aller plus vite, mais il n'y a pas un autre état de conscience, une autre dimension. L'homme n'utilise pas l'avion pour partir. Juste avec sa pensée, il peut voyager. Ainsi je peux penser à ma maison, Quito, Cuenca, Canada, Etats Unis, Europe... je suis arrivé ! C'est comme cela le mouvement des autres dimensions. Et chaque état a ses propres formes de vie.  

 

David :

Y a t'il plusieurs dimensions ou une seule ?

 

Ricardo :

Il y en a beaucoup. S'il y avait une seule dimension, l'homme ne mourrait pas.

 

David :

Quelle est ta mission ?

Pourquoi commences-tu à voyager aux Etats-Unis et en Europe ?

 

Ricardo :

Je sais que pour moi c'est une mission parce que j'ai eu une vision. C'est très clair que je suis né pour accomplir cette mission. Pour cette raison, ce n'est pas difficile pour moi de parler avec n'importe quel type de personne, un grand scientifique... je me sens heureux d'échanger, d'enseigner. Je me sens capable d'enseigner à tous les hommes. Je me sens un homme spécial parce que je sais que je suis né, pas simplement pour vivre, mourir et manger. J'ai ici et là, j'ai cette force incassable, indomptable, indéclinable, constante, jusqu'à la fin de ma vie. Je suis heureux, je suis né pour faire le bien.Parce que je possède la force interne. Absolument. J'ai eu cette vision, cette clairvoyance de la vie. Un être supérieur, divin m'a parlé, m'a dit que je deviendrai un homme grand. Et je ne suis pas grand par ma taille et ma force physique... J'accomplis ma mission venant d'un être divin, d'un être supérieur. Parce que les êtres divins ne peuvent pas parler à l'homme tel que je vous parle. Ils voudraient mais ne le peuvent pas, Ils sélectionnent certaines personnes pour enseigner et guider les autres, parce que nous sommes en danger. Si nous sommes tous déconnectés, ce sera le chaos total. Il faut qu'il y ai toujours la médecine, que quelqu’un enseigne. Alors, je sens que cette personne, c'est moi. Ce n'est pas facile, mais je dis toujours : "c'est pour cette raison que je suis né." Parfois je fatigue, mais je me dis : « Non, il ne faut pas se laisser aller ». Je ne peux pas ouvrir les portes au négatif. Pourquoi je dois dire je ne peux pas, je suis fatigué. Si je parle de la permanence, de la continuité, il faut dire, je suis là et je suis bien. Ici et là, j'ai confiance en moi.

David :

Si l'homme est déconnecté de la Nature, comment peut-il retrouver ce lien et une harmonie ?

 

 

Ricardo :

D'abord, pour se connecter à la nature, il faut vivre comme on vivait avant, il faut pratiquer. Sinon, il n'y aura pas de changement possible sans la pratique. En lisant on ne change pas. Il faut ressentir et pratiquer. Mais pour un vrai changement, il va falloir du temps De la même manière que se déconnecter a pris de nombreuses années, se reconnecter, arriver au même niveau qu'à l'origine et changer, prendra beaucoup de temps. A nouveau, on recommencera à grandir, à se reconnecter. C'est la fonction de tous, c'est aussi la fonction de Frédéric, de Lucas et de toutes les graines que j'ai planté, ces "petits soldats du monde", "petits soldats du bien", comme je les appelle. Alors, nous sommes tous responsables. C'est un processus lent, mais si de plus en plus de gens pratiquent et parlent du bien, cela est possible. Fréderic pratique, il est dans un bon processus, il est dans le bon chemin. Il parlera, il écoutera. Il est un bon exemple. Il a déjà changé. Si nous pouvons tous faire cela, nous pourrons changer. Le temps sera plus court pour rééquilibrer notre planète. C'est pour cela que tout dépend de nous. Il faut collaborer. Si je pense simplement que c'est un mensonge, s'il n'y a pas de spiritualité, des faux chamans, des menteurs, si la majorité continue à avoir cette position, si nous ne collaborons pas, simplement comme des êtres humains, nous continuerons à aller vers le pire. Mais les hommes de bien, les leaders spirituels, peu importe, continuerons dans cette même direction, nous continuerons à parler du bien.

Il y aura toujours quelqu’un qui pratiquera.... Au Canada, par exemple, il y a tellement de force, de connexion, nous sommes en train de nous réunir, il y a des gens qui ont vu, ils ont pris la médecine, Ayahuasca elle a clarifié leurs vies. Combien pensaient être perdus ? "Merci Ricardo, merci à la médecine".

 

David :

Mon film s'appelle "l'instant magique", que signifie pour toi ce titre ?

 

Ricardo :

C'est très différent de la culture occidentale. Nous ici, nous vivons dans le présent. Le passé nous sert à prendre des forces, en se souvenant, mais après simplement nous vivons... Nous avons cette clairvoyance de la vie grâce à la médecine. De ce fait, nous ne nous projettons pas vers l'avenir. Nous disons : "Non, le temps arrivera, doucement". Nous ne nous inquiétons pas. Mais dans la culture occidentale, il n'y a pas de vision, rien, il y a que la pensée, le mental, les gens sont perdus. On ne peut pas vivre ainsi, on se déshumanise, on est que dans le mental. Alors quel équilibre, quelle sécurité ? Le sens de la vie est de vivre au présent. Si je danse, je danse maintenant et pas dans 10 ans. C'est cela le problème du monde occidental. Un autre déséquilibre est le capitalisme. C'est un virus pour l'humanité, pour notre monde. Nous l'avons trop valorisé et il affecte tous les coins du monde. Je me souviens qu'avant nous n'avions pas besoin d'argent, mais maintenant tout change. C'est comme si quelqu’un nous obligeait, comme s'il s'agissait d'un besoin principal pour la vie de l'homme. En plus, si son objectif était uniquement un moyen de mieux vivre, cela serait bien mais ce qui se passe, le vice du capitalisme est d'accumuler, accumuler, pour soi-même. Cela fait que l'homme est individualiste. Cela produit de l'égoïsme. Tandis qu'avant quand il n'y avait pas d'argent, tout était pour tous : avec mon travail, une autre famille mangeait ; l''effort que je faisais quand je chassais ou pêchais, j'invitais les gens et il n'y avait pas de problèmes. Nous nous sentions plus heureux parce que nous nous aidions les uns et les autres. Si je manquais, je pouvais compter sur l'échange réciproque. Si aujourd'hui tu m'aides aux champs, un autre jour, si tu as besoin, je t'aiderai avec plaisir. Mais maintenant, s'il n'y a pas d'argent, pour les occidentaux... La question est : combien tu me payes ? Combien de jours je dois travailler ? Si tu me paies, je viens, si tu ne me paies pas, je fais rien. L'individualisme et l'égoïsme règnent. Cela change les valeurs humaines. Cela pourrit le monde. L'argent existe, le capital existe, mais il n'est pas bien réparti. Il appartient à peu de personnes. Mais pourquoi ? Tout va partir. Le plus important est que Ricardo vit bien, que mes enfants fassent des études, que je puisse manger, c'est suffisant. Je ne veux pas plus. Que je puisse me défendre, que mes enfants soient bien, satisfaits et c'est tout ! Parce que beaucoup d'argent, ça ne sert pas. Quand il y a trop de quelque chose.... je ne peux pas avoir des tonnes de manioc chez moi. Pour manger, j'ai besoin aujourd'hui d'un peu, demain aussi... Parce que tout excès n'a pas de sens, il nous éloigne de nos valeurs de vie. c'est mon idée : si quelqu’un la partage, c'est bien, mais s'il ne la partage pas, c'est bien aussi...        

 

David :

As-tu une vision de l'avenir du monde ?

 

Ricardo :

Ah oui... Tout a une fin. Parce que le monde est vie, comme un corps humain l'est aussi C'est un grand corps et il a son cycle de vie. Mais ce cycle de vie, selon notre attention et nos prises de conscience pourra vivre quelques années de plus. De la même manière si nous réagissons bien, si nous nous occupons de notre monde, de notre vie, nous permettrons à la planète de vivre plus longtemps. Ce qui se passe, c'est que l'homme accélère la destruction de la planète. J'ai entendu une prophétie qui disait que la fin du monde était programmée pour l'année 2000. J'ai dit "Non". Qui a dit ça? Il faut qu'il parle avec moi. Rien ne va se passer. Et il ne s'est rien passé. Maintenant il y a une prophétie des Mayas, une... préoccupation. Même au Canada, ils me demandent. Et je dis : "Il ne faut pas s'inquiéter, mais occupe toi de ta vie ! ". Il ne faut pas s'inquiéter pour les choses qui vont arriver parce la Nature est programmée de cette manière. Par exemple, l'homme sait qu'il va mourir, mais il ne possède rien ici.Il sait qu'il va mourir, mais il ne choisit pas la manière dont il va partir. De la même manière, il faut réagir pour le monde. Certains disent que l'année 2012 sera la fin du monde. Non, rien arrivera. Mais la nature va se révolter, petit à petit car elle est fatiguée. Mais comment ? Il y aura par exemple.... des déluges, des inondations, des volcans en éruption une série de manifestations, des vents destructeurs... Pourquoi ? Elle donne des coups forts pour dire à l'humain : Attention ! J'ai encore plus de force pour te ramener à l'ordre. Il faut que tu me respectes. J'ai encore plus de pouvoir. J'ai le pouvoir sur ta vie. C'est cela qu'elle dit. Et cette situation sera d'année en année plus marquée,cela ira progressivement et il y aura une limite... Dans une conférence, quelqu’un m'a demandé "il y aura la possibilité de nous sauver ?" Tout dépend de nous. C'est comme ton corps. Si tu tombes malade, mais que tu te prends en main, et que tu prends la médecine, tu pourras vivre plus longtemps. Mais si tu ne te soignes pas, ta vie sera plus courte. C'est pour ça que nous devons tous participer. Il y a un mystère... mais cela arrivera, je le sais, mais je ne peux pas dire la date parce que nous ne sommes pas tous prêts. Il peut y avoir convulsion, tension dans l'humanité et cela n'est pas convenable. Cela est un mal pour l'humanité. C'est préférable d'ignorer ce qui arrivera demain. Cela permet d'être plus serein. Parce que si tu sais ce qui va arriver demain, tu désespères. A mes patients, je leurs dis : "Par éthique universelle, je suis là pour te servir, pas pour te prédire le futur : D'où ? comment ? quand ? Qui t'as fait ? Homme, femme ? Comment il t'a fait ? Comment a t'il fait ?... Non, je suis simplement formé et prêt pour te soigner,à m'occuper de toi, et toi tu es arrivé pour te soigner avec toute la confiance pour le faire. Si je commence à détailler l'origine de ta maladie, le pourquoi, je vais t'inquiéter. Tu peux mal réagir, créer un problème, un conflit. Je ne suis pas là pour créer un conflit, je suis ici pour aider. Je suis là pour t'aider à récupérer ta santé et ça je vais le faire". Cela c'est agir avec éthique, avoir une formation profonde.  

 

 

 

Maria Shiqui
Maria Shiqui

Pour protéger la forêt et les peuples d'Amazonie,

Kfilms s'engage à verser 1 € pour chaque vente d'un DVD

du film "L'instant magique" à l'association ARUTAM.